ZION : le film qui fait trembler les murs et brille à l'international
Depuis sa sortie, le film ZION ne cesse de faire parler de lui. Porté par une vision audacieuse et un ancrage identitaire fort, ce long-métrage signé Mathis Déloumeaux secoue le paysage cinématographique francophone et rend fière toute une génération d’Antillais.
Un film coup de poing
ZION, c’est d’abord un récit brut et bouleversant. L’histoire suit Nathan, un jeune guadeloupéen tiraillé entre ses rêves d’ailleurs et son attachement profond à son île. Entre violence sociale, traditions mystiques, amitiés brisées et liens familiaux complexes, le film brosse le portrait intime et politique d’une jeunesse en tension.
Le choix de tourner en créole, les plans serrés sur les corps et les paysages, la musique traditionnelle remixée… tout dans ZION respire l’authenticité et la poésie rebelle.
Une équipe locale de talents
Le film est une œuvre collective enracinée. Derrière la caméra, Mathis Déloumeaux, 29 ans, signe ici son premier long métrage. Ancien élève de l’INSAS à Bruxelles, il revient au pays pour filmer « ce qu’on ne montre jamais », selon ses mots.
À l’écran, on retrouve Anaëlle Baraka, dans un rôle poignant de sœur initiée, et Joël Bichara, révélation masculine du film. Le casting, essentiellement guadeloupéen, est un hommage à la diversité des visages et des voix de l’archipel.
Un film primé et acclamé
Présenté en avant-première à CinéSud Marseille, ZION a remporté le Prix du Meilleur Film Francophone émergent ainsi que la Mention spéciale du jury pour sa direction artistique. Depuis, les projections se sont enchaînées à Paris, Montréal, Bruxelles, Pointe-à-Pitre.
« C’est un chef-d’œuvre. Rarement un film caribéen aura été aussi juste, aussi fort. »— Le Monde Afrique Culture
« Un miroir pour les nôtres. Une claque pour les autres. »— L’Humanité
ZION est aussi un manifeste. Il donne la parole à ceux qu’on entend peu, et montre une Guadeloupe entre beauté farouche et luttes silencieuses. Un film nécessaire, qui restera.